Vues lointaines sur la Seine

L’organisation du macro-lot se singularise par le développement de bâtiments en gradins orientés selon un axe nord-sud, le long de percées qui coupent tout l’îlot en permettant un ensoleillement en profondeur. Les façades situées sur ces failles sont animées de balcons ou de loggias. Ce principe offre aussi à un maximum d’appartements non situés le long du parc de Billancourt, des vues sur la colline de Meudon ou sur la Seine. Les façades se veulent évolutives et sont fortement dessinées par un système de « casiers » additionnels, dans l’axe des refends, qui peuvent jouer de débords de 80 ou 150 cm, et qui permettent une appropriation individuelle : rangement, végétaux, petits jardins… En cœur d’îlot s’élève jusqu’en R 8 un bâtiment au profil plus arrondi, tel un rocher érodé par les forces du vent ou de l’eau. Cette notion d’érosion touche d’ailleurs l’ensemble du projet, soulignant les effets de l’eau, des toitures jusqu’au sol, où elle finit par dessiner des creux et fait émerger des bosses. Ce jeu de dénivellation permet de mettre à distance les espaces privatifs des cheminements publics qui traversent l’îlot.